Dans le silence, dans la nuit,
Les gifles de la lumière et de la pluie
Coupèrent le long fil de mon sommeil,
et, en me levant,
j’admire la couleur bleutée de l’océan
Et celle des iris d’or.
A la lumière du soleil levant
Reflété par ce grand miroir d’eau
Le courageux soleil,
En volant,
laissa derrière lui la pénombre
de la nuit
Pour faire place à un nouveau jour.
Sarah, 12 ans
Sous l’océan, un petit village
Où ne poussaient que les iris
vivait paisiblement.
Il n’y avait ni rats ni ratons
Un jour, le village fut
rasé, brûlé, dévoré
Par le froid ainsi que
les iris d’or, son symbole de paix.
Une jeune femme survivante
Livra bataille contre le froid
Hélas, le froid entra dans
une colère noire et emporta
la jeune femme tendre
dans les profondeurs des ténèbres
Et ce royaume légendaire
Sombra peu à peu dans la nuit
Et disparut.
Sarah, 12 ans
Un avion s’est craché sur une montagne.
Un oiseau était mort pendant la guerre mondiale.
Un homme était mort depuis un an
par un accident de moto.
Il y a des vampires qui tuent.
Mendi, 11 ans ½
Un paquet entraîné par un ballon.
Une canne figée sous un pont.
Un klaxon bruyant chante.
L’enfant doute de la fête.
Une fleur desséchée meurt.
Andy, 7 ans
Claire est une enfant pleine de douceur
au visage joyeux et illuminé
qui ne fait pas de bruit
et qui ne doute pas.
Elle adore les bonbons.
Natacha, 10 ans et Iman, 12 ans
Il y a un chaton dans les rues.
Toutes les maisons tremblaient, coulaient de la lave.
Un militaire était dans un avion et
il se faisait tirer dessus.
Un marié était en voyage au Portugal.
Il a pas eu de bol
Il s’est fait tirer dessus.
Il a eu de la haine.
Mendi, 10 ans ½
Avec ma cousine j’ai été au musée et puis au zoo,
j’ai vu un chat miauler et un gros hippo.
J’ai entendu un hurlement d’une fille qui était en train de
jouer.
Elle a une peur d’un marron rusé et qui commençait à brûler
à cause d’un bouton électrique où le rat a vidé
une mini bouteille d’eau, cachée d’un voile.
Maghnia, 11 ans
Dans un horizon, il y eu une beauté si magique
que moi –même je ne l’ai jamais vue.
Enfin heureusement qu’elle était là
car ma vie était en jeu
alors je me suis enfuie
avec plein de lingot d’or.
Mordjene 12 ans ½
Sur le chemin de l’infini
Sous l’averse irisée
On voit des amoureux
Le visage grinçant
Se livrer bataille
Pour ôter
La mousse de leur café.
Bénédicte, 26 ans
Un chat jouait avec une souris
puis un jour ils se sont quittés
ils étaient tristes
mais ils se voyaient
de temps en temps.
Puis un jour le chat
était dans un cirque
et il a vu son amie.
Jorys, 11 ans
Je regarde l’orage rouge
la fourmi rouge ronfle
dans le sombre.
Jérome , 12 ans
J’ai créer un nouveau bateau
entouré de libellule
sur le quai il y avait un vélo
et plein de petits chats tout minces
et tout calmes
qui éclairaient le beau bateau jaune.
Claudia, 13 ans
Dehors la pluie hurlait,
elle faisait le bruit d’un piano
et d’une bombe.
Moi qui croyait que la ville
était multicolore.
Là elle était gris foncé
Puis elle partit le lendemain.
Natacha, 10 ans
Le ciel Outremer ôta
De ma vue
la lumière du soleil
Comme si un grand rideau bleu
frappait la lumière,
Comme si la lumière et
l’obscurité se battaient de la même façon
Que le bien et le mal
Que les méchants et les gentils
Je restais là, à attendre
le passage de l’obscurité
A la lumière, en contemplant
Les taches dorées du ciel,
Comme des petits creux
Des brèches dans le rideau noir
ou écarlate qu’est le ciel
Comme de petites
Bombes de soleil
Perçant le ciel noir
de ce soir.
Sarah, 12 ans
L’étrange ribambelle de nuages,
surplombant la terre
et échappant à la réalité,
manque à notre vie,
métallique et ennuyeuse,
où nous comptons notre monnaie,
en espérant ne pas rugir
de sa petitesse.
En regardant les abysses,
offrons nous une vie plus
joyeuse et fluorescente
sans griffes ni méchanceté.
Lola, 11 ans
La télévision-océan me dévore
Dedans, j’y croise une femme couleur ivoire
J’ose l’appeler Forêt
Car elle a dans sa bouche une chenille verte.
Xavière, 29 ans
Un marin part au volant de sa voiture
Il mit ses lunettes pour ne pas être ébloui
par le brillant du soleil
et disparut vers le fleuve aux libellules.
Mais il n’y trouva que des fourmis.
Caroline, 10 ans et sa maman , 44 ans
La poésie c’est la vie
dans le cœur elle vit,
c’est fini nos soucis
nous dans la vie on sourit
et voilà c’est fini.
Margot, 8 ans
Je flâne sur un bateau
En pleine atmosphère marine
Et j’ai envie de lire des histoires et des comptines
pour obtenir des rêves du renard rusé et voyage au musée
Tout d’un coup un feu lumineux a claché,
Et j’ai été réveillé dans un monde d’anarchie.
Souad, 3… ans
Un enfant rejoignait le désert désertique
où il y avait un énorme rayon de Soleil orange,
Brillant, Lumineux et rempli de chaleur.
L’enfant entendait un drôle de bruit
dans son jardin ;
C’était le voisin qui ouvrait sa bouteille de champagne
avec le bouchon qui sautait.
Kelly, 10 ans
J’ai entendu un miaulement de haine
étrange et rusé par la vitre claire
du bateau qui était modifié et fouillé
par des pirates qui hurlaient
jusqu’au nénuphar de la marre.
et la reine a poussé un cri
car elle a vu
une goutte de sang
sur le placard.
Narjess
J’ai vu un militaire ténu
qui était dans le noir.
Une libellule sous un arbre
qui s’est fait frapper
à coup de bâte de base-ball.
Un gamin qui s’est fait percuter
par une voiture
pendant un virage
et s’est endormi profondément.
Duncan, 11 ans
Le grand soleil est recouvert d’ivoire
Produit de la chaleur
Les feuilles rigolent sur l’arbre penché
Dans la cuisine ce fut la fête
Les papillons violets dansèrent autour de la cheminée
Le ciel regardait la fête par la fenêtre
Enfin le soir ce fut un grand barbecue
Le renard rusé était au loin
Ne voyait rien
Malheureusement pour lui
il se coupe avec un bout de verre
Ingrid, 9 ans et Julie, 9 ans
Un visage irisé
à l’infini je vois,
deux amoureux grinçant
Sur le chemin en bataille
ont ôté la mousse
du café
après l’averse.
Laurence, 39 ans
Le rayon vert flamboyant
chante pour moi
la cloche de la porte
m’ôte toute haine,
alors je chante fièrement
mais ce magasin
m’a ôté tout jugement !
Evelyne, 54 ans
Un chaton est dans le jardin.
Un militaire s’est fait tué
dans un accident
d’avion.
Andy, 7 ans
J’ai utilisé la tendresse d’un enfant
vidé de haine pour déguster
la vie et mordre l’horizon
sur un rayon plombé de soleil.
Anne, 41 ans
Un gamin scintillant dans le lointain
sourit à la libellule,
le loup rasé laisse la pomme
pour remuer
les abeilles éclairées.
Anne, 41 ans
L’escalier du cinéma est passé
du carmin au marron,
comme l’océan
que le couple
a rejoint
en cherchant
la sérénité.
Anne, 41 ans
Un militaire voyage
dans le monde.
Un train civil passe.
Une rose est plantée.
Il défile au volant
d’une voiture rose.
Il croit les reportages
de la télévision.
Il se retient
pour ne pas pleurer.
Thedi, 8 ans ½
La vie est un chemin à parcourir
où se dressent de rudes obstacles
à massacrer à coups
où le temps file comme un train,
s’écoule comme l’eau des fleuves,
se jetant dans l’océan
pour croiser le chemin
d’une autre vie.
Un chemin de joie, de tristesse,
de haine.
A l’aube, on naît, puis on voyage et
on meurt au bout de ce voyage.
On hait, on rit, on pleure sur le
magnifique chemin flamboyant
qu’est la vie.
Sarah, 12 ans
J’imagine un gigantesque
serpent marron, sur la plage
il pourrait survoler une
immense dune de sable.
Dans la forêt,
il pourrait frôler
mon visage
sans que je m’en rende compte.
Il serait un super serpent
et pourrait enlever
le bouchon d’une bouteille,
manger une banane
et entendre
à
3 000
km
en même temps.
Marion, 11 ans ½
Le chat magique boit de l’eau de pluie
et devient voyou.
Il entre dans un musée
et fait tomber une bille
opaque et masquée.
Il a desséché une coupure
et il obtient
une émotion
Julie, 9 ans et Ingrid, 9 ans
Le bouchon se laisse entraîner
par son café
et devient solitaire.
Il entre dans ces toilettes
et il gigote.
Ces toilettes se font emporter
par un avion.
Le bouchon oppressé
ne faisait rien.
Il avait la haine
envers le conducteur
transparent.
Julie, 9 ans et Ingrid, 9 ans