Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Machine à poèmes -Bibliothèque de Vaujours-
2 avril 2009

Je veux croire aux femmes pirates Mais j’ai

Je veux croire aux femmes pirates

Mais j’ai beaucoup de mal.

Si elles existent, elles pourraient forçer les portes.

Elles auraient fier allure sur le pont du port.

On serait impressionnés par

leur force avec laquelle

Elles conduiraient leurs bateaux volants

à travers les nuages.

Elles seraient rusées et pourraient

fuir les chiffres enragés.

Elles apprivoiseraient des verts-luisants

et les promèneraient dans  la rue.

Si elles pouvaient exister,

elles me donneraient des idées

un peu lumineuses pour ce poème

Marion 11 ans ½ 

Je suis sur le quai de la Lorraine.

Soudain je ferme les yeux

Et je m’envole comme l’avion qui survole le monde.

Je me sens magique.

J’ai envie de toucher le soleil.

Je vole au milieu des abeilles.

Je vois les habitants.

Ils ressemblent à des points.

Je vois la forêt amazonienne,

Les forêts, les fleuves, les rivières et les animaux qui y habitent.

Et je regarde un océan marron.

Puis je me pose.

Et soudain j’ouvre les yeux.

Mon voyage m’a appris

qu’il ne faut pas polluer.

Floriane  9 ans ½ 

 

La fille boit du café.

Rien que le travail donne de l’or.

Brasser des mots pour écrire.

Le désert Bongo est vidé de son eau.

Ne rien conduire est désertique.

Jeanne 6 ans 

Ma vie c’est comme

Une étoile rouge

qui évolue

à chaque instant

qui m’arrive.

mon cœur

c’est le pays de ma vie.

Christie 14 ans


Poésie

Vive la vie vive, vive, vive la vie

Sous nos cœurs fleuris

Vive, vive, vive tous mes amis,

Vive, vive, vive toutes nos joies

qui nous font rêver.

?

Les larmes d’une plante

Un miaulement de pluie

Un miroir clair

Une plage sombre

Le bourgeon chante

Un os doré

Yasmine et Eloïse 10 ans


Je déguste la musique de la radio

Puis je plonge dans l’océan merveilleux

De la musique que font les gouttes de pluie

qui se cognent contre la tuile.

J’aimerais tellement que ce soit la réalité.

Même si je suis perdue dans l’océan couleur ivoire,

Je ne peux m’empêcher de sourire.

Je me sens comme une grue qui s’apprête à viser.

C’est dur d’y arriver et pourtant

Je ne peux me retenir de sourire

Si j’hurlais, ce serait de joie

Et je vois quelqu’un qui me dit :

« Tu n’as pas la même pensée que moi ? »

Et je lui réponds :

« Chacun la sienne ! »

Floriane 9 ans ½

 

Il était une fois,

Dans un pays microscopique

Une jeune fille très sympathique

Aux cheveux roux, au teint de soie,

Coiffée d’un petit chapeau pointu.

Un beau jour, sous un rayon de soleil,

A la fenêtre, elle s’est approchée

pour observer le ciel.

En fermant les yeux, elle fit un long voyage

Elle se mit à survoler

Cette douce campagne sans nuage

Elle se sentit si joyeuse

Que rien ne pouvait l’empêcher

De rêver, siffler et chanter.

Lorsqu’elle ouvrit ses yeux

Elle semblait si heureuse.

Violetta 44 ans

C’était la guerre

On dévorait les animaux

On dévorait les feuilles de papier

Les paysans gardaient leur calme.

Ils jouaient au ballon

Ils rasaient les murs

Les clés étaient par terre

Ils mangeaient des oranges

Il rigolaient ensemble.

Jorys 11 ans


Nous étions dans une terrasse

qui ressemblait à un jardin

ou s’y trouvaient des enfants

qui mangeaient sous le soleil flamboyant.

Un enfant tenait une boîte dans sa main dans laquelle se trouvait une rame.

Les enfants avaient un chapeau pointu

de couleur carmin

Certains fuyaient ou

essayaient de survoler la terrasse.

Nesrine 16 ans et Claudia 14 ans 


Au loin jonglait une fille avec une orange,

elle riait en entraînant un vélo lumineux.

Il y avait dessus une jeune abeille

et une lumière.

Elle allait cuisiner avec la lumière.

Kaoter 15 ans


La ville pointue suit le voyage.

Un courageux visage a fait une erreur

En jetant ses lunettes

sur la peinture argentée.

Medhi 10 ans ½

Publicité
Publicité
Commentaires
La Machine à poèmes -Bibliothèque de Vaujours-
Publicité
Derniers commentaires
Publicité