Je veux croire aux femmes pirates Mais j’ai
Je veux croire aux femmes pirates
Mais j’ai beaucoup de mal.
Si elles existent, elles pourraient forçer les portes.
Elles auraient fier allure sur le pont du port.
On serait impressionnés par
leur force avec laquelle
Elles conduiraient leurs bateaux volants
à travers les nuages.
Elles seraient rusées et pourraient
fuir les chiffres enragés.
Elles apprivoiseraient des verts-luisants
et les promèneraient dans la rue.
Si elles pouvaient exister,
elles me donneraient des idées
un peu lumineuses pour ce poème
Marion
11 ans ½
Je suis sur le quai de la Lorraine.
Soudain je ferme les yeux
Et je m’envole comme l’avion qui survole le monde.
Je me sens magique.
J’ai envie de toucher le soleil.
Je vole au milieu des abeilles.
Je vois les habitants.
Ils ressemblent à des points.
Je vois la forêt amazonienne,
Les forêts, les fleuves, les rivières et les animaux qui y habitent.
Et je regarde un océan marron.
Puis je me pose.
Et soudain j’ouvre les yeux.
Mon voyage m’a appris
qu’il ne faut pas polluer.
Floriane
9 ans ½
La fille boit du café.
Rien que le travail donne de l’or.
Brasser des mots pour écrire.
Le désert Bongo est vidé de son eau.
Ne rien conduire est désertique.
Jeanne
6 ans
Ma vie c’est comme
Une étoile rouge
qui évolue
à chaque instant
qui m’arrive.
mon cœur
c’est le pays de ma vie.
Christie 14 ans
Poésie
Vive la vie vive, vive, vive la vie
Sous nos cœurs fleuris
Vive, vive, vive tous mes amis,
Vive, vive, vive toutes nos joies
qui nous font rêver.
?
Les larmes d’une plante
Un miaulement de pluie
Un miroir clair
Une plage sombre
Le bourgeon chante
Un os doré
Yasmine et Eloïse
10 ans
Je déguste la musique de la radio
Puis je plonge dans l’océan merveilleux
De la musique que font les gouttes de pluie
qui se cognent contre la tuile.
J’aimerais tellement que ce soit la réalité.
Même si je suis perdue dans l’océan couleur ivoire,
Je ne peux m’empêcher de sourire.
Je me sens comme une grue qui s’apprête à viser.
C’est dur d’y arriver et pourtant
Je ne peux me retenir de sourire
Si j’hurlais, ce serait de joie
Et je vois quelqu’un qui me dit :
« Tu n’as pas la même pensée que moi ? »
Et je lui réponds :
« Chacun la sienne ! »
Floriane 9 ans ½
Il était une fois,
Dans un pays microscopique
Une jeune fille très sympathique
Aux cheveux roux, au teint de soie,
Coiffée d’un petit chapeau pointu.
Un beau jour, sous un rayon de soleil,
A la fenêtre, elle s’est approchée
pour observer le ciel.
En fermant les yeux, elle fit un long voyage
Elle se mit à survoler
Cette douce campagne sans nuage
Elle se sentit si joyeuse
Que rien ne pouvait l’empêcher
De rêver, siffler et chanter.
Lorsqu’elle ouvrit ses yeux
Elle semblait si heureuse.
Violetta
44 ans
C’était la guerre
On dévorait les animaux
On dévorait les feuilles de papier
Les paysans gardaient leur calme.
Ils jouaient au ballon
Ils rasaient les murs
Les clés étaient par terre
Ils mangeaient des oranges
Il rigolaient ensemble.
Jorys
11 ans
Nous étions dans une terrasse
qui ressemblait à un jardin
ou s’y trouvaient des enfants
qui mangeaient sous le soleil flamboyant.
Un enfant tenait une boîte dans sa main dans laquelle se trouvait une rame.
Les enfants avaient un chapeau pointu
de couleur carmin
Certains fuyaient ou
essayaient de survoler la terrasse.
Nesrine 16 ans et Claudia
14 ans
Au loin jonglait une fille avec une orange,
elle riait en entraînant un vélo lumineux.
Il y avait dessus une jeune abeille
et une lumière.
Elle allait cuisiner avec la lumière.
Kaoter 15 ans
La ville pointue suit le voyage.
Un courageux visage a fait une erreur
En jetant ses lunettes
sur la peinture argentée.
Medhi 10 ans ½